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Le début de l’année 2016 fut dicté par la chute du prix du baril, dû notamment à une surproduction de la part des pays de l’OPEP, souhaitant faire chuter les prix de l’or noir afin de récupérer des parts de marchés aux américains. Si l’on ajoute à cela la fin des sanctions envers l’Iran, et de ce fait, le droit pour eux d’exporter à nouveau leur pétrole, le marché fut confronté à une offre de pétrole largement supérieur à la demande.
La demande justement, celle-ci fut aussi contrariée par le ralentissement de la croissance chinoise et de ce fait, une moins grande demande en pétrole qu’espérée.
La conjugaison de ces scenarios avait fait baisser les prix du Crude
pour atteindre son taux le plus bas fin janvier 2016 (27$/Baril).
Une année 2017 qui s’annonce complètement différente ?
Mais depuis, tout au long de l’année, de nombreuses discussions ont eu lieu pour mettre fin à cette chute, qui avait d’ailleurs lourdement impactée les marchés, et lors d’une réunion des pays de l’OPEP avec la Russie, fin novembre, un accord a été trouvé pour réduire la production de pétrole de plus de 2.000.000 de barils par jours.
Cet accord a permis de voir le prix du pétrole terminé l’année largement au-dessus des 50$ le baril.
En clair le pétrole a connu une variation supérieure à 100% depuis fin janvier 2016.
Et pour 2017 si les accords sont respectés le prix du Crude pourrait bien allait flirter avec les 60$ zone de résistance majeur.
En résumé, l’année 2017 du pétrole devrait, dans ces conditions, connaitre moins de perturbations que l’année dernière. Un scenario haussier devrait même être envisagé. Cependant, un retour de l’or noir vers les 100$ (niveau de 2013-2014) est pour le moment totalement exclu.
D’un point de vue fondamental, les pays de l’OPEP ne permettront pas à nouveau un tel scenario, afin de conserver leur part de marchés.
D’un point de vue technique, la zone des 60$ comme montrée sur le graphique ci-dessus, constituera une résistance majeure.
